Epiphanie: une fête toute en lumière

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Le 25 décembre, au solstice d’hiver, qui marque le « retour des jours », nous fêtons la naissance de Jésus, lui que les chrétiens considèrent comme « la Lumière » par excellence, celle qui vient éclairer le monde. Ce jour-là, cette Lumière est annoncée aux bergers comme une « Bonne nouvelle », « une grande joie » pour tout le peuple.

Douze jours après la naissance de Jésus, le 6 janvier, l’Epiphanie termine le cycle de Noël. Le récit de la visite des mages à la crèche de Bethléem, développe un caractère hautement symbolique :


 

12 jours après Noël
Le chiffre 12 est le symbole de la Totalité : la révélation de Jésus comme Fils de Dieu est faite à toute l’humanité.

Des mages venus d’Orient, guidés par une étoile
​​​​​​Jésus-lumière du monde est manifesté au-delà des frontières juives. Les mages sont guidés par « l’Etoile du Roi des Juifs », comme pour annoncer que « le salut vient des juifs » (Jn 4,22).

Recherche du sens de la vie
Les mages cherchent et interrogent : « où est le roi des juifs qui vient de naître ? » Ils symbolisent ainsi la recherche de tout être humain sur le sens de sa vie, de son origine et de son but.

Jésus : roi, Dieu et homme
A Bethléem, les mages adorent l’Enfant Jésus, en lui offrant des présents très symboliques : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. En offrant l’or, ils reconnaissent Jésus comme roi ; en offrant l’encens, ils le reconnaissent comme Dieu ; en offrant la myrrhe, cette résine d’arbre qui entre dans la préparation de contre-douleur et également d’huile d’embaumement, ils le reconnaissent comme un homme qui va souffrir et mourir.

Le gâteau des rois
Par contre, la coutume du « gâteau des rois » qui veut que le jour de la fête de l’Epiphanie on partage un gâteau dans lequel une fève ou une petite figurine a été dissimulée, n’a pas une origine chrétienne, mais cette tradition est encore bien implantée chez nous. Un gâteau feuilleté avec de la frangipane (pâte d’amande) ou une brioche en forme de couronne et celui qui trouve la fève dans sa part est nommé « roi » ou « reine »… sont des réminiscences de la fête des « saturnales » romaines qui voulaient que, en ce début du « retour des jours » la hiérarchie sociale soit inversée… On peut cependant souligner que la désignation du « roi » de ce jour fait référence aux « Rois » mages, et que la forme du gâteau – rond – est le symbole du soleil qui est pleinement de retour !

Abbé Pierre Girardin

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